L'avenir des animaux d'élevage - COHABITATION

COHABITATION
COHABITATION
Aller au contenu

L'avenir des animaux d'élevage

Cohabiter
L'AVENIR DES ANIMAUX D'ELEVAGE
Bientôt, nous ne mangerons plus de viande.
Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants. 40 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins sont tués par les humains chaque année pour nous nourrir.
D’abord parce que notre planète nous l’ordonne : en 2050 nous serons près de 10 milliards, et nos ressources en terres et en eau seront insuffisantes pour que le régime carné continue à progresser.
Mais au-delà des raisons économiques et écologiques, le passage au végétarisme va faire partie d’une nouvelle phase de notre évolution. La science nous prouve en effet un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux que nous exploitons sont des êtres sensibles, intelligents et sociaux. Dès lors, avons-nous encore le droit de les manger ? Le développement de l’éthique animale nous oblige aujourd’hui à reconsidérer nos devoirs vis-à-vis des autres espèces.
Un documentaire passé à la télévision
qui doit pouvoir éclairer les lanternes de tous les carnivores soucieux d'écologie. Un film complet, bien documenté et pas manichéen, qui pèse le pour et le contre.
A voir ou revoir sur le petit écran ou sur YouTube un jour ?
Il s'agit de "La viande végétale défend son bifteck" de Sylvie Aguirre (2023).
La population mondiale prenant davantage conscience de l'impact écologique et sanitaire de la production massive de viande, la viande végétale est de plus en plus présente dans les rayons des supermarchés.
Chacun de nous est responsable de tous les maux et souffrances que vivent les Êtres Sensibles et la Terre.
Quelles conséquences au niveau de notre vie de tous les jours ! Le contenu de notre assiette est, au-delà des constituants chimiques, un vécu, une expérience de la vie, de l’angoisse, de la douleur ou de la joie. Tout cela est mêlé. Il doit tout de même être difficile de trouver ne serait-ce qu’un peu de joie dans l’espèce animale, dont l’exploitation est sans limite. L’homme utilise l’animal pour son bon plaisir en oubliant que ce dernier fait partie des organes de la Terre, comme nous-mêmes.
Que penserions-nous du cerveau qui dirait : “ Je suis le siège de la conscience, tout m’est dû, je me multiplie sans mesure et j’envahis tout le corps. Les autres organes sont à mon service et j’en fais ce que bon me semble”.
C’est d’ailleurs de cette façon qu’un organisme tombe malade et que se développe le cancer.
L’homme holistique sait bien que tout est interdépendant dans l’univers et, s’il respecte les écosystèmes et la Terre, c’est par intelligence tout autant qu’au nom de la Morale Cosmique. C’est ainsi qu’il fait la preuve de sa grandeur.
Nous manquons singulièrement de grands hommes dans notre époque décadente. Il faut espérer qu’ils vont surgir très vite de la décomposition des systèmes que nous sommes en train de vivre.
L’homme, dans son égoïsme forcené, asservit et s’empare de tout. Les animaux paient un lourd tribu pour le nourrir, le vêtir, le distraire, le servir sans qu’il se préoccupe le moins du monde de savoir s’il en a le droit.
Les chevaux de course au cœur hypertrophié, qui tombent et se cassent les membres dans les courses d’obstacle pour pimenter le jeu, pour gagner de l’argent : les joueurs ne se doutent pas qu’ils en portent la responsabilité, au même titre que les organisateurs et ceux qui en vivent. Il n’y a rien de gratuit dans l’univers. Au niveau cosmique, tout se paye aussi. Il faut choisir et se demander si la chose en vaut la peine, et si on a assez de compte en banque cosmique pour payer.
Allons-nous accepter de cautionner l’expérimentation animale ? Ceci est d’actualité, tous les médias en parlent. C’est une aberration, une honte pour l’humanité. Même si elle était justifiée, elle serait indéfendable sur le plan de l’éthique. De quel droit décidons-nous que des êtres plus faibles, sous prétexte qu’ils ne peuvent pas se défendre, ne peuvent pas nous accuser, doivent faire les frais de notre manque de sagesse ?
C’EST AINSI QUE NOUS DEVENONS CE QUE NOUS PENSONS (par Jacqueline Bousquet)
Nous devons être très attentifs au contenu de notre psychisme, car les molécules créées par nos pensées peuvent être de violents poisons qui altèrent la vitalité de nos cellules et donc celle de notre corps.
Une pensée de haine ou un désir de vengeance affectera moins le destinataire que nous-mêmes.
Puisque nous sommes dans l’immatériel de l’information, n’oublions pas qu’au monde physique, vient s’opposer la néguentropie, l’accroissement de l’information, sous forme d’échanges continuels par les ondes cosmiques et telluriques, la lumière, la respiration, l’alimentation (eau – nourriture).
Tout organisme vivant se nourrit d’information, l’être humain n’échappe pas à cette règle :
-          Sur le plan physique, nous sommes amenés à casser des formes en mastiquant notre nourriture. La déformation se poursuit dans l’estomac (déstructuration chimique), puis dans notre intestin (fermentation). Les informations libérées sont de plus en plus grossières.
Il est important de souligner qu’une alimentation carnée nous animalise et nous maintient dans la matière et que la viande issue d’animaux de batterie ne peut nous transmettre qu’horreur et souffrance, tel étant leur vécu.
De leur côté les plantes, les légumes, les fruits, les céréales – s’ils ne proviennent pas d’un mode culture biologique – n’ont aucune information de vie, la chimie – dont la culture moderne intensive est structurée – étant synonyme de mort, n’est pas reconnue par le vivant. Les plantes issues de l’agriculture biologique – ou, mieux, cultivées en biodynamie – sont nourries par l’humus provenant du compost de la saison précédente. Elles peuvent donc transmettre les informations essentielles nécessaires à l’adaptation de la nouvelle plante, donc du consommateur, aux nouvelles conditions de l’environnement.
Dans les domaines de la conscience, la qualité de nos pensées, sentiments, émotions, nourrissent nos plans subtils. On, comprend combien il est important d’avoir des pensées positives si nous ne voulons pas nous auto-polluer quotidiennement.
Ainsi, les informations constituant le vécu des aliments que nous consommons (animal ou végétal), s’intègrent à notre individualité dans une relation d’amour. « Aimer, c’est faire l’autre sien ». On utilise le verbe aimer pour ce que l’on mange ! Il devient alors simple de comprendre combien la qualité de notre alimentation est déterminante, puisque « l’on devient ce que l’on mange », ayant sélectionné « ce que l’on aime ». La qualité de nos pensées dépend de la qualité de notre sang. Nous savons donc où et comment agir pour assurer la maîtrise de notre psychisme, donc de notre vie !
Il nous appartient à chaque instant de détruire les barreaux de la prison que nous nous sommes forgés, résultat d’un psychisme perverti par des comportements et des conditionnements erronés. Car la Tradition nous dit bien : « Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils iront au fossé ». Ne nous laissons donc pas dicter notre conduite ni influencer d’aucune manière, sur quelque plan que ce soit : politique, religieux, social, médical ou autre. Notre santé physique, morale, psychique et notre destin tout entier en dépendent.
En ces temps troubles où le monde connaît tant de souffrances et de confusion, je vous souhaite à tous une année plus paisible. Et je souhaite que l’altruisme apparaisse plus que jamais comme la solution aux grands défis de notre siècle.
JOYEUSES FÊTES à voir sur YouTube https://youtu.be/kQg0BjoSA2E
La viande d’origine végétale : une alternative souhaitable pour tous ?
La viande d’origine animale : un produit contraire au respect des animaux et catastrophique pour l’environnement
Le cabinet de prospective stratégique A.T. Kearney, localisé à Chicago, a récemment conclu dans une étude que 60% de la viande produite en 2040 sera issue de culture in vitro à partir de cellules souches, ou de substituts végétaux au goût et à la texture similaires à ceux de la viande traditionnelle. Dès lors, plus de la moitié de la viande ne sera plus issue d’animaux élevés pour être tués. Cette étude revient sur deux problématiques majeures qu’engendrent la production conventionnelle et la consommation de viande : elles sont contraires au respect des animaux et elles ont des impacts très lourds sur l’environnement. (2)
On estime à un peu plus de cent dix milliards le nombre d’homo sapiens qui ont existé sur Terre depuis l’apparition de notre espèce (3). N’oublions pas qu’il y encore 10.000 ans nous n’étions qu’environ 5 millions d’humains sur la planète. Or c’est le nombre d’animaux terrestres et marins que nous tuons tous les deux mois, comme si de rien n’était.
Alors que la science et le bon sens reconnaissent à la plupart des animaux une conscience, des émotions et le désir d’échapper à la souffrance et de rester en vie, la cohérence de notre éthique est sérieusement mise en question. Pouvons-nous continuer longtemps à nous arroger le droit du plus fort ou du plus "intelligent", pour instrumentaliser, faire souffrir et tuer sans merci autant d’êtres sensibles ?
Par ailleurs, il a été démontré à de nombreuses reprises que l’élevage constitue la deuxième plus importante cause d’émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique (15% du total). Selon Joseph Poore et Thomas Nemecek de l’université d’Oxford, l’empreinte carbone du bétail est très élevée puisque ce secteur génère 60% des émissions de gaz à effet de serre provenant de l’agriculture. Il présente de nombreux autres inconvénients que les scientifiques détaillent dans une étude publiée en 2018. (4) Ils montrent entre autres que le secteur de la viande traditionnelle engendre également une surconsommation d’eau douce, une pollution des rivières et des océans par accumulation excessive de nutriments (eutrophisation), et la destruction d’habitats d’espèces naturelles néfaste pour la biodiversité. Il explique qu’un "régime végétalien est probablement le moyen le plus efficace de réduire notre impact sur la Terre." Le rapport du GIEC des Nations Unies statue par ailleurs que si nous voulons limiter le réchauffement global à 2 degrés d’ici la fin du siècle (un objectif qui semble avoir malheureusement fort peu de chance d’être atteint), il faudrait, entre autres changements, que l’humanité réduise sa consommation de viande de 80%.
La culture de viande in vitro : une alternative prometteuse qui suscite un fort engouement
La culture de la viande non conventionnelle et l’utilisation de végétaux pour la production d’alternatives à la viande issue d’animaux présentent une meilleure efficience énergétique. En effet, les rendements énergétiques de la viande issue d’animaux sont très faibles: 83% des cultures sur la planète sont destinées à la production de viande bien que cette dernière ne génère que 18% des calories et 37% des protéines consommées par l’humanité (5). Aussi, seulement 15 % des calories initialement présentes dans les plantes sont réellement absorbées par les humains lorsqu’ils mangent de la viande traditionnelle. Alors que dans le cas de la viande de culture et des substituts végétaliens, environ les trois-quarts des calories générées initialement par les plantes arrivent jusqu’au consommateur final.
Ainsi, grâce à ces avantages, les produits végétaliens et la viande de culture ont les capacités de transformer le marché traditionnel. Chaque année des milliards d’animaux sont élevés et tués pour répondre à la demande de la production de viande qui génère entre 785 et 1 000 milliards de dollars par an. Or, certaines entreprises qui produisent des produits alternatifs à la viande (burgers végan, œufs brouillés à partir de pousses de soja et autres) connaissent une forte et rapide croissance. Elles peuvent compter sur la confiance des investisseurs. Le journaliste Damian Carrington décrit cet engouement en affirmant que "aux États-Unis, des entreprises spécialisées dans la viande et les technologies alimentaires démontrent qu’appliquer la science à notre alimentation peut sauver le monde et générer des revenus." (6) Et les investissements dans ces technologies ne sont pas réservés qu’aux nouvelles entreprises. Selon AT Kearney, un milliard de dollars a ainsi été investi dans la recherche et la production de viande de culture et de produits végétaliens, toutes entreprises confondues. (7)
Une évolution encore incertaine et des technologies qui demandent à être perfectionnées
Cependant, malgré l’engouement que suscite le secteur prometteur de la culture de viande à partir de cellules animales, nombre de produits ne sont encore qu’à l’étude et non disponibles sur le marché. De plus, certaines personnes s’interrogent sur la manière dont ces substituts seront accueillis par les consommateurs. Mais l’inquiétude face à la viande de culture ne sera pas une barrière selon AT Kearney. Il faudra simplement lui laisser le temps de conquérir le marché : "la viande de culture gagnera à long terme, cependant de nouveaux substituts de la viande [produits végétaliens issus des plantes] seront essentiels pour la phase de transition."
Il nous faut évidemment rester vigilants face à ces innovations. Abandonner la viande animale traditionnelle est une avancée éminemment souhaitable sur le plan éthique, mais qui ne nous assure pas pour autant que ce qui se retrouve dans notre assiette est bon pour la planète ou pour nous-mêmes. Il sera essentiel de faire en sorte que ces produits de substitution évitent de faire appel par exemple à des monocultures de soja ou autres plantes génétiquement modifiées qui accentuent la déforestation en Amazonie et en Afrique et éliminent peu à peu les petits agriculteurs locaux.
Qui plus est de nombreuses études épidémiologiques — dont certaines ont porté sur 100 000 personnes suivies pendant 18 ans — ont conduit l’OMS à considérer les viandes (plus particulièrement les viandes rouges et les viandes transformées) comme étant généralement nuisibles à la santé. Une viande synthétique n’a aucune raison d’être meilleure pour la santé qu’une viande d’origine animale puisqu’elle n’en diffère presque pas.
Il faudra également veiller à l’empreinte environnementale de la viande synthétique, et aux émissions potentielles de CO2 et de méthane (gaz vingt fois plus actif que le CO2 sur l’effet de serre, mais dont la durée de vie dans l’atmosphère est dix fois plus courte que celle du CO2) afin de ne pas remplacer un mal par un autre. Cette évolution technologique crée donc, comme c’est souvent le cas, un débat auquel il semble nécessaire que tous les acteurs de la société prennent part afin de proposer des solutions qui prennent en considération le sort des animaux trop souvent négligé, de l’environnement et de la santé humaine. Il est plus que temps de faire un progrès de civilisation du point de vue éthique et de préserver ce qui peut l'être encore de notre environnement.
En attendant un substitut à la viande qui soit sain et écologiquement responsable…
L’association L214, nommée d’après l’article du code rural datant de 1976 qui, pour la première fois dans la loi française, a reconnu les animaux comme étant des êtres sensibles, défend les droits de ces derniers et dénonce les mauvais traitements qu’ils subissent en France, notamment durant leur élevage, leur transport et leur abattage.
Un des sites web de l’association L214, Vegan Pratique, propose des contenus instructifs sur la question du véganisme (8), mais également des conseils de qualité pour aller en douceur et à moindre coût vers une alimentation végan, ou végétale, aussi savoureuse que possible.
Pratiquer une telle alimentation me semble être un engagement aussi sage que nécessaire. Non seulement adopter le véganisme revient à adopter une attitude éthique envers les animaux, car respectueuse de leur sensibilité et de leur droit à la vie, mais c’est également un moyen de participer à la réduction de notre empreinte écologique sur la Terre, ce qui est aujourd’hui des plus urgents.
Et pour ne plus voir ces méthodes...
Notes
Ce billet s'appuie en grande partie sur l’article du journaliste rédacteur en chef de la rubrique "Environment" du journal The Guardian, Damian Carrington, publié le 12 juin 2019. (1)
(1) Carrington, Damian. “Most 'Meat' in 2040 Will Not Come from Dead Animals, Says Report.” The Guardian, Guardian News and Media, 12 June 2019, www.theguardian.com/environment/2019/jun/12/most-meat-in-2040-will-not-come-from-slaughtered-animals-report
(2) Carrington, Damian. “Huge Reduction in Meat-Eating 'Essential' to Avoid Climate Breakdown.” The Guardian, Guardian News and Media, 10 Oct. 2018, www.theguardian.com/environment/2018/oct/10/huge-reduction-in-meat-eating-essential-to-avoid-climate-breakdown
(3) Selon les estimations du Population Reference Bureau (PRB) : https://www.prb.org/howmanypeoplehaveeverlivedonearth/
(4) Nemecek, T, Poore, J. “Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers.” American Association for the Advancement of Science. 1 Jun. 2018. https://josephpoore.com/Science%20360%206392%20987%20-%20Accepted%20Manuscript.pdf
(5) Carrington, Damian. “Avoiding Meat and Dairy Is 'Single Biggest Way' to Reduce Your Impact on Earth.” The Guardian, Guardian News and Media, 31 May 2018, www.theguardian.com/environment/2018/may/31/avoiding-meat-and-dairy-is-single-biggest-way-to-reduce-your-impact-on-earth
(6) Carrington, Damian. “The New Food: Meet the Startups Racing to Reinvent the Meal.” The Guardian, Guardian News and Media, 30 Apr. 2018
(7) Allen, Mary.“The World's Third Largest Meat Producer Just Invested in Cell-Based Steak.” The Good Food Institute, 14 May 2019, www.gfi.org/cargill-invests-aleph-farms
(8) Pourquoi devenir vegan ?, Vegan Pratique, https://vegan-pratique.fr/pourquoi-devenir-vegan/
COHABITER pour retrouver l'authenticité de cette montagne vivante
Retourner au contenu